août - 2019 19

Cela fait des années que les bibliothèques publiques entendent parler de troisième ou tiers lieu, l’expression du sociologue Ray Oldenburg qui définit l’endroit où l’on se retrouve après la maison et le travail. Le troisième lieu c’est celui du dehors (ou d’un intérieur externe aux deux premiers), celui de la rencontre, de l’échange et de la socialisation donc, mais aussi des découvertes et des apprentissages informels. Les bibliothèques n’ont jamais été nommées dans la liste que propose Oldenburg. Pourtant elles se sont rapidement et avec raison, senties interpellées  par ce concept.

Ainsi, depuis des années, la bibliothèque publique est à la recherche des éléments qui vont en faire le troisième lieu préféré des citoyen-ne-s. En se concentrant sur ses espaces, ses services (parfois hors les murs il est vrai), ses usager-è-s et tout ce qui se passe à l’intérieur de ses murs, la bibliothèque publique a un peu oublié de s’intéresser à ce qui se passe à l’extérieur. Elle a certes, la plupart du temps, pris soin de son environnement extérieur immédiat, mais rarement s’est-elle éloignée de ses murs pour s’observer dans un contexte plus élargi.

Dans le cadre des projets de nouvelles bibliothèques, le tissu urbain dans lequel elles s’implantent est analysé, mais cette analyse vient surtout en appui au choix du lieu, évoquant forces et contraintes. Les relations avec d’autres institutions culturelles ou équipements municipaux sont évoquées, les accès pour y parvenir aussi, les transports en commun, la sécurité des piétons. Il peut être proposé d’élargir le trottoir, d’ajouter un arrêt de bus ou des supports pour vélos. Il peut être mentionné de renforcer des liens entre différents lieux, avec les parcs par exemple, en améliorant la qualité du trajet des piétons et des cyclistes. Ce sont là les voies officielles pour parvenir à la bibliothèque, celles qui ont été tracées et sont entretenues par le service d’urbanisme.

Sonia Lavadinho, anthropologue et géographe urbaine, ne parle pas plus des bibliothèques que Ray Oldenburg, mais elle a élaboré un concept intitulé la deuxième peau des parcs qui s’applique parfaitement aux bibliothèques publiques des villes.

On peut regarder cette vidéo en remplaçant le mot parc par bibliothèque toutes les fois où il est prononcé

La deuxième peau des bibliothèques, c’est ce qui se passe autour d’elles, ce qui mène à elles. Comme les parcs, les bibliothèques sont des endroits qui nous rendent heureux, des lieux différents. Le contact avec les livres et la beauté d’une simple étagère les présentant ont encore ce pouvoir apaisant. La bibliothèque, tout comme le parc, est un refuge dans la ville.

Mais comment est-ce à l’extérieur de la bibliothèque? Est-ce que c’est agréable? Est-ce qu’il s’y passe quelque chose? Qui donne envie de s’arrêter, et peut-être d’entrer dedans.

Comme Sonia Lavadinho le décrit, c’est en créant une épaisseur autour de la bibliothèque que l’on peut induire ces comportements. Il faut que “l’autour” de la bibliothèque, sa première membrane, soit aussi accueillante, invitante, que son intérieur. Il faut que cette membrane devienne habitable.

L’idée du trajet est également très importante dans la deuxième peau. C’est principalement au non utilisateurs-trices que pense l’anthropologue. Ce trajet qui n’est a priori pas à destination du parc ou de la bibliothèque, c’est lui qu’il faut modifier, renforcer. Comment? Sonia Lavadinho propose trois façons de le faire :

  • Offrir la possibilité et le désir de micro séjours, de pauses. Il faut alors imaginer des aménagements, un mobilier urbain qui donne envie de s’arrêter.

  • En renforçant la latéralisation, les opportunités de faire des pas de côté, dit Sonia Lavadinho, invitant la danse dans son concept. Ces pas de côté, ce sont les imprévus, les arrêts qu’on ne pensait pas faire. Ils se concrétisent encore une fois par du mobilier urbain invitant, mais peut-être aussi par une réappropriation de l’espace public, de la rue, du parvis d’une bibliothèque.

  • En renforçant les cordons de sociabilité, les opportunités d’interagir avec d’autres personnes. Il s’agit là d’offrir des lieux provoquant les rencontres naturelles, tout comme dans un parc les parents se retrouvent à discuter entre eux de façon naturelle près des modules de jeux pour enfants.

Finalement cette deuxième peau amène l’idée de constellation, dans laquelle on retrouve les concepts de groupe ou d’ensemble. La bibliothèque ne fonctionne pas de façon autonome, elle est intégrée à un groupe, un ensemble urbain. Sa deuxième peau lui permet de dialoguer avec son environnement et surtout avec celles et ceux qui la traversent et s’y arrêtent.

Tout cela, épaisseur, trajet, latéralisation, constellation, enrichit l’expérience de celles et ceux qui fréquentent la bibliothèque, qui l’utilisent, mais surtout de celles et ceux qui ne l’utilisent pas ou qui n’avaient pas l’intention de la fréquenter, celles et ceux dont on espère que le pas de côté les conduira à l’intérieur.

 

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juin - 2019 05
Le grand escalier face au boisé.

Le grand escalier face au boisé.

Jeudi 23 mai, la nouvelle bibliothèque de Pierrefonds, agrandie et embellie, ouvrait ses portes au public. Celui-ci était au rendez-vous, foulant le tapis rouge, impatient, puis saisi  d’admiration devant le nouveau bâtiment signé par la firme Chevalier Morales Architectes.

Fidèles à leur esthétique, le bâtiment est tout en blanc et en vitres. Les visiteurs pénètrent dans un grand hall où les attendent le café d’un côté et le comptoir d’information de l’autre. Les architectes n’ont pas été avares de volumes ; pour preuve, on retrouve, accroché au plafond un anneau qui permet d’accueillir des prestations de cirque. La nouvelle bibliothèque s’anime en rendant la totalité des espaces accessibles et vivants.

Le café est grand, de nombreuses tables et chaises y attendent les visiteurs. À la belle saison, ce mobilier envahit la terrasse extérieure et la cour intérieure qui marque le centre du bâtiment.

Derrière le café, un peu en retrait, se trouve le fab lab. Imprimantes 3D, découpe laser, LEGO Mindstorm y côtoient  d’autres outils électroniques.

Dans son prolongement, ce sont les modules du réseau d’échange, ou “placotteuses”, ces sortes de cocons où l’on s’assoit à deux, face à face, pour discuter, lire, travailler, créant ainsi un espace intime dans l’espace ouvert de la bibliothèque. Un peu plus loin, la salle multifonctionnelle permet de présenter des spectacles, des films, des concerts.

Face à l’escalier monumental  en X, les “pop up shops” présentent la collection audiovisuelle adulte, incluant plusieurs dizaines de vinyles.

Au rez-de-chaussée, les enfants sont à l’honneur, des tout-petits jusqu’à ceux qui frôlent l’adolescence. Les attendent fauteuils, coussins, jouets, tables sérieuses, et bien évidemment une collection très étoffée. Les documentaires y ont été regroupés en grandes thématiques, une organisation que l’on retrouve également dans la collection adulte. Ces thématiques s’inscrivent sur le bout des rayonnages, en couleur cette fois. Dans cet espace ludique autant que de lecture, on trouve au sol les prémices d’un jeu de l’oie grandeur nature qui nous invite au jeu. Une salle d’animation permet d’accueillir des groupes scolaires et d’offrir des activités aux familles. Un escalier en bois à la fois gradin et agora, de format presque miniature annonce celui majestueux qui nous permet de passer à l’étage des adultes.

Ces marches font face à un boisé qui fait croire au visiteur assis qu’il n’est plus tout à fait à l’intérieur de la bibliothèque, mais pas tout à fait dehors. On retrouve cette idée du passage, de la transparence, entre l’extérieur et l’intérieur, comme dans la petite cour du rez-de-chaussée. Le tableau qui s’offre au visiteur changera avec les saisons, apportant dans la bibliothèque la couleur qui s’y fait discrète ou l’hiver, confirmant la blancheur apaisante de la neige.

L’étage est dédié aux adultes, immense, et l’on s’y perdrait presque en déambulant au milieu des rayonnages. La collection de documents est vaste. Romans, documentaires, bandes dessinées, sont offerts en anglais et en français, respectant ainsi le statut unique d’arrondissement bilingue à Montréal.

Deux salles de travail de groupe, une autre consacrée au travail individuel silencieux et une salle de formation sont des espaces studieux qui s’offrent aux visiteurs, ainsi qu’aux employés de la bibliothèque. La salle de généalogie et le salon des périodiques appellent au  calme et à la sérénité, valeurs toujours présentes au sein des bibliothèques troisième lieu.

En se rendant dans l’espace ado, le visiteur passe devant un mur vert, extension du fab lab en médialab, fait pour la vidéo et les effets spéciaux.

Après la salle dédiée aux  jeux vidéo ou de société ou aux murs vitrés, l’espace ado s’offre dans un prolongement créant ainsi une rupture avec le reste de l’espace des adulte. Une petite scène est là, appelant à des représentations spontanées ou plus organisées. D’étranges dômes suspendus, comme des casques audio surdimensionnés, offrent la possibilité d’écouter de la musique en y connectant son téléphone.

Le dernier espace à explorer est la terrasse sur le toit. Spacieuse et équipée de mobilier invitant à y rester, elle offre un regard plongeant sur la petite cour intérieure et le hall de la bibliothèque.

La bibliothèque de Pierrefonds s’inscrit dans cette nouvelle esthétique où ce sont les documents et les visiteurs qui apportent mouvements et couleurs. Les différents espaces s’articulent de manière logique. Les activités vivantes et le bruit au centre et au rez-de-chaussée, les zones calmes et silencieuses dans les profondeurs du bâtiments.

L’impression qui s’en dégage est celle d’une bibliothèque qui répond aux besoins de tous ses usagers, leur offrant de multiples façons de s’asseoir, lire, travailler, déambuler, créer, et finalement, le sentiment de faire partie d’une communauté.

Toutes les photos sont de Lëa-Kim Châteauneuf, CC BY-SA 4.0

mai - 2017 04

Voici l’histoire d’un petit fab lab, petit par la taille, mais grand par sa place dans l’histoire des fab labs en bibliothèque au Québec. En effet, Benny Fab est le premier fab lab à avoir vu le jour dans une bibliothèque publique de la province.

Sur la porte du fab lab. Le ton est donné!

Sur la porte du fab lab. Le ton est donné!

On pourrait presque raconter que Benny Fab est un accident, mais c’est plutôt une heureuse surprise.

Dans le projet de la nouvelle bibliothèque Benny, commencé en 2008, il n’était pas vraiment question de fab lab. Le mot n’avait même pas encore atteint le milieu professionnel à Montréal. À quelques mois de l’ouverture, en 2015, il est pourtant apparu inconcevable que la nouvelle bibliothèque n’offre pas un espace de création numérique à ses usagers.

Un emplacement est trouvé et le petit fab lab s’installe doucement dans cet espace d’une dizaine de mètres carrés. Les débuts sont un peu hésitants, mais aujourd’hui une équipe de deux personnes lui est dédiée, un bibliothécaire, Marc Lemaire, et un animateur spécialisé, Thomas Poulin. À eux deux, ils s’occupent du matériel, des activités, d’accueillir les usagers du fab lab pour leurs projets personnels, ou simplement pour répondre aux questions des curieux. Deux autres employés les aident ponctuellement, Yuan Gao, animatrice spécialisée et Laurence Sabourin aide-bibliothécaire.

On retrouve dans ce mini fab lab trois imprimantes 3D, une découpe vinyle, plusieurs ordinateurs, des LEGO WeDo et Mindstorm (robotique), des Arduino, Littlebits, Makey makey, des appareils photo reflex Canon, un coffre à outils avec tout le matériel du parfait petit bricoleur. Et bien évidemment, la Charte des fab labs.

Quatre clubs ont été créés : électronique, robotique, jeux vidéo, modélisation et impression 3D. Ils se réunissent une fois par mois et compte chacun une douzaine de jeunes. Le lieu ne pouvant de toute évidence pas accueillir un plus grand nombre de participants, Benny Fab déborde de ses murs et investit la salle de formation et l’espace ado voisin.

Benny Fab a été lancé sans une grande planification et avec un budget restreint. Et c’est pourtant un immense succès. Il a très vite été envahi par les usagers.

On y croise monsieur Thibault, 71 ans, qui vient toutes les semaines. Il a découvert le fab lab en passant devant lorsqu’il se promenait dans la bibliothèque. Il fabrique un simulateur de vol et certaines pièces sont introuvables dans le commerce. Il s’est mis à la modélisation 3D pour les créer et les imprime à Benny Fab.

Kyan, Geneviève Lamarche, tous deux utilisateurs de Benny Fab, et Marc Lemaire, bibliothécaire-coordonnateur du fab lab.

Kyan, Geneviève Lamarche, tous deux utilisateurs de Benny Fab, et Marc Lemaire, bibliothécaire-coordonnateur du fab lab.

Geneviève, elle aussi vient depuis la première journée. C’est son fils, Kyan, 6 ans, qui voulait entrer dans le fab lab. Il joue aux LEGO WeDo ou Mindstorm. Elle, elle a découvert un monde et créé le lien avec ses études. « J’ai besoin d’une place comme ça pour mon travail à l’école ». Elle étudie en restauration au Collège LaSalle et s’intéresse à la nourriture pour les enfants, mise en forme style super héros. « Des emporte-pièce en forme d’éclair ou de chauve-souris de Batman, ça n’existe pas! Alors je les imprime ».

Geneviève veut appliquer la technologie à l’alimentation. Elle veut créer un fab food lab pour les enfants : Super Hero Food for Kids!

Elle a d’ailleurs été lauréate des Grands prix de la relève en restauration, tourisme et hôtellerie de l’AQFORTH (Association québécoise de la formation en restauration, tourisme et hôtellerie) et a participé au rendez-vous Maker to Entrepreneurs, une communauté dont les membres se rencontrent régulièrement pour partager leurs projets.

Benny Fab, c’est « open collaboration ! », dit Geneviève.

Un projet a aussi émergé avec la rencontre d’une personne malvoyante. Originaire du Japon, celle-ci possède une canne japonaise avec un embout particulier pour l’aider dans ses déplacements. Cet embout n’existe pas sur la canne qui lui est fournie par le gouvernement du Québec. C’est donc une équipe issue de Benny Fab qui travaillera sur ce petit bout de plastique si important qu’il sera « comme une nouvelle paire d’yeux » pour cette personne.

Benny Fab dans la salle de formation de la bibliothèque.

Benny Fab dans la salle de formation de la bibliothèque.

En marge de ces passionnés et de leur projet au long cours, on croise des ribambelles de jeunes garçons, dont l’âge tourne autour de 10 ans. Ils entrent dans le fab lab comme dans leur chambre, empruntent un ordinateur, un iPad, des LEGO Mindstorm. On les suit dans la salle de formation où ils modélisent dans le bruit, le partage et la bonne humeur, les idées qu’ils ont en tête. Lorsque la modélisation est trop complexe pour être imprimée, Thomas leur propose de la transférer dans Unity, un outil de création de jeu vidéo. Ne reste plus qu’à promener un personnage dans cet univers unique et créé en quelques instants.

Benny Fab c’est tout ça. Des machines bien évidemment, mais qui ne sont que la pointe émergée d’un iceberg de relations humaines.

Pour suivre leurs créations, le compte Thingiverse de Benny Fab : http://www.thingiverse.com/Fab_Lab_Benny/about

Pour les joindre : fablabbenny@gmail.com

Modélisation 3D sur Tinkercad, mangas et BD : un fab lab en bibliothèque!

Modélisation 3D sur Tinkercad, mangas et BD : un fab lab en bibliothèque!

Images : Gaëlle Bergougnoux, licence : CC BY-NC-SA 2.5 CA

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mar - 2017 01

Cette présentation a été partagée le 16 février 2017 à l’occasion d’une journée de réflexion sur les fab labs dans le réseau. Elle aborde le contexte et les opportunités de développement des fab labs dans les bibliothèques de Montréal et du Québec.

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déc - 2016 06

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(Crédit Michel Legendre, BAnQ)

Le mercredi 9 novembre je me suis sentie comme un enfant à Noël : entourée de gadgets technos, et même de Lego!

J’étais invitée à l’inauguration du Square Banque Nationale, un nouvel espace de création numérique à la Grande bibliothèque, gratuit et destiné aux ados de 13-17 ans. Le Square Banque Nationale est un espace physique situé à la Grande bibliothèque ainsi qu’une plateforme numérique collaborative accessible partout au Québec sur square.banq.qc.ca. Eh oui, vous avez lu correctement le nom « square »; il s’agit bien d’un mot français qui, selon Wikipédia, signifie « une petite place urbaine occupée par un jardin public ».                                                                                                          

Heureusement que j’ai eu la chance de visiter le Square lors de l’inauguration puisqu’il est normalement interdit aux adultes. Les ados qui le fréquentent auront la chance d’exprimer leur créativité, sans jugement ni peur d’erreur, en profitant de la technologie dernier cri. Le Square offre, entre autres, 25 portables de pointe, une imprimante et scanner 3D, un écran vert, de l’équipement pour réaliser de l’animation image par image et de la photographie, de la programmation spécialisée, des espaces de travail individuel et travail de groupe ainsi qu’un coin de détente.

 

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Voici un aperçu de ce qu’on trouve au Square : un numériseur 3D, un ordinateur portatif pour la modélisation 3D et une imprimante 3D. (Crédit Robyn Maler, Bibliothèques de Montréal)

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Ce numériseur 3D de la marque Matter and Form permet aux usagers de créer des copies d’objets existants. (Crédit Robyn Maler, Bibliothèques de Montréal)

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 Des utilisateurs ados expérimentent avec l’écran vert pour un tournage de vidéo.  (Crédit Michel Legendre, BAnQ)

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À l’écran, la transformation numérique de l’écran vert en scène de nature.  (Crédit Michel Legendre, BAnQ)

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 Voici des postes de travail avec ou sans poste informatique. (Crédit Michel Legendre, BAnQ)

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Voici le coin détente, où les usagers peuvent jouer aux jeux vidéos.  (Crédit Michel Legendre, BAnQ)

Mais comment est-ce qu’un lieu de création numérique peut s’inscrire dans la mission de la bibliothèque publique? Tout simplement : les bibliothèques ont à cœur de démocratiser l’accès aux technologies, selon l’Association des bibliothèques publiques du Québec. Le Square contribuera alors à améliorer la littératie numérique d’une nouvelle génération de Québécois. Les compétences numériques ne cessent de devenir de plus en plus en demande et en vogue dans plusieurs secteurs, et l’accès aux dernières technologies représente toujours une barrière à l’acquisition de ces compétences.

Lors de l’inauguration, nous avons visionné une vidéo créée par Émile Roy et Mehdi Agnaou, jeune vidéastes et humoristes. Les deux adolescents ont utilisé les équipements du Square pour créer une vidéo drôle et dynamique. C’était un avant-goût du potentiel de cet espace de création numérique!

 

Informations pratiques :

Pour les coordonnées et les heures d’ouverture, veuillez consulter le site web du Square.

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avr - 2015 09

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Après l’examen du profil de la génération tablette et un survol des services mobiles, les participants du laboratoire vivant des Bibliothèques de Montréal ont entrepris d’explorer et de co-créer des avenues de développement possibles, pertinentes, innovatrices, durables pour la tablothèque. Ce troisième et dernier article sur le thème des tablettes en bibliothèque publique résume les résultats de cette démarche.

LE MUR DE PROJETS

Quatre types de services ont été identifiés comme des solutions à développer dans un avenir rapproché:

  1. L’utilisation d’une tablette pour créer des parcours de découvertes. On veut recourir à la tablette pour offrir une expérience interactive, dynamique, ludique à l’aide d’applications ou de capteurs permettant de découvrir son quartier, la bibliothèque, les ressources numériques ou locales, les oeuvres des auteur(e)s ou des créateurs via des circuits, des jeux de pistes, des rallyes, etc.  La tablette se fait participative et l’emphase est placée sur la découverte et la médiation culturelle au service de l’écosystème local. On estime qu’une approche événementielle de type fabricathon (exemple Bibliomix version bibliothèque de Muséomix) pourrait être l’occasion de concevoir et prototyper ces services.
  2. Le prêt interne et externe de tablettes. Les deux types de services, prêt interne et externe, suscitent également un intérêt significatif et visent à offrir un accès à internet plus étendu et adapté aux usages actuels en accord avec les finalités de la Ville intelligente. Dans le cas du prêt interne, le libre-service avec la carte d’abonné s’impose. L’hypothèse de créer un consortium-réseau pour aborder les fournisseurs de tablettes qui proposent des dispositifs de libre-service est fortement recommandée. La possibilité d’offrir une diversité de plate-forme – pour ne pas privilégier iOs ou Androïde – apparaît comme une voie cohérente avec la position de neutralité, voire même l’approche techno-critique en matière de citoyenneté numérique que les bibliothèques revendiquent généralement.
  3. L’intégration de la tablette dans l’aménagement et le mobilier de la bibliothèque. Les bars à tablettes dans les espaces actualités ou les cafés, les tablettes pour la valorisation des ressources en ligne ou le furetage des nouveautés au bout des rayonnages,  les tablettes avec des câbles anti-vol ou montés sur support pour présenter des contenus exclusifs deviennent des stratégies d’intégration du numérique dans l’espace physique qui sont recherchées pour améliorer l’expérience en bibliothèque.
  4. L’animation interactive auprès des publics jeunes et ados. Les sélections de lecture sur des appareils mobiles et des animations projetées sur écran permettent de ré-inventer les services jeunesse comme l’heure du conte.

On a également insisté sur l’importance des services suivants: le développement de collections d’applications, notamment pour les jeux, les ateliers d’initiation en communautés numériques et en 1:1, les services en ligne tels que Zinio et hoopla, la référence nomade, la combinaison du prêt de tablette avec le prêt de routeur, etc.

LE DESIGN DE SERVICES EMPATHIQUE : LES PUBLICS

Reprenant les questions des usages, des objectifs, des règles de prêt, des contenus, des attentes à l’égard du personnel, des services de qualité tout en étant innovants, les participants ont proposé des scénarios empathiques pour des publics cibles. Une question test était suggérée et pouvait servir de déclencheur, sans être limitative: Comment offrir les journaux, les revues, les livres par le biais des tablettes – considérant que la version papier de ces documents pourrait être appelée à disparaître à court ou à moyen terme?

 La tablette d’or. Pour les aînés,  l’accompagnement par le biais d’ateliers d’initiation est conçu comme une priorité. L’exemple récent de la bibliothèque d’Outremont qui a reçu 62 inscriptions pour une formation de 10 cours sur l’utilisation du iPad confirme cet intérêt. Le développement de collection d’applications adaptées aux aînés est aussi recommandé.

Les services hors-les-murs dans les résidences pour aînés constituent une autre piste prometteuse, soit dans le but de prêter des tablettes (ou ces liseuses qui ne servent à peu près plus) ou pour capter des récits de vie, offrir des ateliers, faire découvrir les services en ligne. Au sujet de la lecture, la possibilité de pouvoir grossir les caractères (et désormais le poids plus avantageux des appareils mobiles – si on les compare aux pavés en gros caractères) suscite un enthousiasme considérable.

La tablette pour adultes. Du côté des adultes, la priorité va du côté de la médiation numérique et de l’expérience. Pour ces réguliers qui viennent lire les journaux papier à la bibliothèque, il faut envisager une transition vers le prêt de tablettes qui proposeraient les quotidiens et les revues. Les versions gratuites des quotidiens et des revues seraient offertes. Cette offre pourrait être adaptée en tenant compte des besoins des personnes issues de l’immigration ou de ceux des femmes.

Mais, le défi à relever est toujours le même que ce soit pour un poste internet, un portable ou une tablette et que l’on soit à la bibliothèque ou à la maison : Comment amener les usagers vers la bibliothèque numérique qui donne accès aux abonnements payants de ces périodiques en version complète? Médiation ou marketing numériques, atelier ou référence nomade, signalisation ou application dédiée pour la bibliothèque numérique, ou alors toutes ces réponses?

Le souci d’aménager un café, un espace de convivialité ou de créativité avec un bar à tablettes ou des appareils mobiles en prêt font partie des scénarios visant à favoriser une expérience positive, différents niveaux d’engagement, un sentiment d’appartenance.

La tablette y et z.  Les trois principaux services explorés pour les jeunes concernent l’animation et la lecture interactive (comme on l’a vu plus tôt), la découverte de produits éducatifs (flashcards, quiz, atlas, tutoriels, etc.) et les jeux. Dans tous les cas, le défi du développement de collections apparaît comme un chantier magnifique: Applithécaires jeunesse recherchés. Et d’une façon générale, le modèle du Youmedia (HOMAGO) demeure la référence pour la conception d’espace physiquenumériquecréatif.

Un autre défi de nature pédagogique consiste à concevoir des ateliers pour une utilisation éclairée et créative des tablettes (littéracie et citoyenneté numérique) comportant un volet d’apprentissage par les pairs – ainsi que pour les pères et mères qui ne voudraient pas faire face au décrochage scolaire avant leurs enfants pour cause d’analphabétisme technologique.

L’importance des conditions transversales suivantes a été soulignée à maints égards :

  • planifier/programmer ces services en collaboration avec les citoyens et les communautés locales;
  • développer les compétences numériques du personnel et celles des citoyens via les communautés numériques (l’essentiel chantier sur la fracture/littéracie numérique).
  • repenser la tablette sociale pour contribuer à l’animation de la bibliothèque tiers lieu et favoriser différents niveaux d’engagement;
  • mettre à profit l’effet et le potentiel collaboratif du réseau;
  • évaluer l’offre de service à l’aune de l’impact environnemental et du développement durable;
  • travailler en partenariat avec des organismes intéressés par l’expérimentation technologique, l’innovation ouverte, la mobilité, la littéracie numérique;

LA LISTE

Voici enfin une liste de ressources sélectionnées pour accompagner la réflexion sur les tablettes en bibliothèques.

Usages, services, programmes, outils

Mobilité au Québec : la croissance se poursuit
Les foyers québécois avec enfant(s) plus équipés et plus connectés
Le CEFRIO dévoile le rapport de ce projet d’expérimentation de la tablette numérique auprès d’entrepreneures
New Report Hails Librarians as Drivers of Digital Transition
New Survey Results Show U.S. Students Believe Tablets Are Game Changers in Learning and Student Engagement
Survey: Library Ebook Growth Slowing but Still Substantial
Meet the Tabletarians
Réflexion sur les tablettes en bibliothèques
Utilisation de nouveaux supports numériques en médiathèque
Old-Fashioned Libraries And Handwritten Notes: Learning With Khan Academy’s New iPad App
SLJ Reviews the AWE Tablet: A fast device, delivering blended content to individual students
Generation Tablet: Kids Must Learn to Hack in the Real World
Pilot Project: Three Chicago Public Library Branches Will Begin Lending Internet Routers and Tablets Next Month
Tablet Lending Program | Brooklyn Public Library
Drexel University installs iPad rental vending machine for students, library card holders
Cool Uses of iPads in School Libraries on Pinteres
20 Coolest iPad Ideas for Your Library
NetPublic » Guide de la tablette numérique pour les parents
iPads and Tablets in Libraries
What’s Hot | Library By Design

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sept - 2014 25

En ces temps de coupures qui vulnérabilisent les bibliothèques, réputées pour être au service des plus vulnérables, les ressources et les articles de la veille seront partagés sans annotation. Voici une sélection de l’actualité sur l’architecture et l’aménagement des bibliothèques repérée ou diffusée sur le fil twitter.

Pour aller plus loin :

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mai - 2014 05

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  1. Ifla 2014 : les bibliothèques doivent jouer leur rôle dans l’accès à l’information. Le congrès de la Fédération internationale des bibliothèques (Ifla) se tiendra du du 16 au 22 août à Lyon, en France pour sa 80ème édition. Les 3 500 professionnels seront réunis autour du thème de l’accès à l’information et au développement.

  2. So Much More: The Economic Impact of the Toronto Public Library on the City of Toronto. Les résultats de cette étude sur l’impact économique de la Toronto Public Library démontrent que celle-ci offre un retour sur l’investissement important, grâce à la prestation de services des bibliothèque qui améliorent la compétitivité et la prospérité de Toronto et qui contribuent à une meilleure qualité de vie pour tous. Cette étude est la première au Canada qui mesure en termes économiques concrets le retour sur l’investissement des services de bibliothèque.

  3. Lire à l’ère du mobile (PDF). À l’occasion de la journée mondiale du livre et du doit d’auteur, le 23 avril dernier, l’Organisation des Nations Unies pour l’Education la Science et la Culture (Unesco) a publié un rapport intitulé « Lire à l’ère du mobile ». L’analyse des habitudes des citoyens de pays dit « en développement » révèle que la technologie mobile y faciliterait la lecture et l’alphabétisation. Actuellement 774 millions de personnes ne savent ni lire, ni écrire sur la planète, en raison de l’accès limité au livre, notamment son coût. Or, l’accès à un réseau mobile, disponible pour 90% de la population, faciliterait l’accès à la lecture en ligne qui s’avère moins coûteux que le livre imprimé. On peut lire aussi à ce sujet sur Rue89 : Avant, pour lire, il fallait des livres. Maintenant les pauvres ont des téléphones et c’est mieux.

  4. What to expect from libraries in the 21st century: Pam Sandlian Smith at TEDxMileHigh. Pourquoi avons-nous encore besoin de bibliothèques à l’ère de l’information numérique? Dans cet exposé émouvant, Pam Sandlian Smith montre comment elle se sert de la bibliothèque pour en faire un pivot de la création, des savoirs communautaires et du discours.

  5. ALA Releases 2014 State of America’s Libraries Report Including List of Most Challenged Books of 2013. L’American Library Association a publié le rapport sur l’état des bibliothèques américaines 2014. Parmi les faits saillants, on constate que les bibliothèques continuent de se transformer afin de répondre aux nouveaux besoins de la société, et plus de 90 pour cent des personnes interrogées dans le cadre d’une enquête nationale indépendante ont déclaré que les bibliothèques sont importantes pour la communauté. Le texte complet du rapport (HTML,PDF, en anglais) est disponible ici.

  6. LLAMA announces winners of ALA/IIDA Library Interior Design Awards. La Library Leadership and Management Association (LLAMA), une division de l’American Library Association, et l’International Interior Design Association ont annoncé les gagnants de l’édition 2014 en design intérieur. Ce concours récompense l’excellence dans la conception intérieure des bibliothèques en considérant l’esthétique, le design, la créativité, la fonction et la satisfaction des objectifs du client. On peut voir ici une galerie d’images des projets des lauréats.

  7. Faire vivre les ressources numériques dans la bibliothèque physique : le cas des bibliotheques universitaires (PDF). L’auteur de cette thèse rédigée à l’ENSSIB, Frédéric Souchon, explore l’intégration des ressources numériques dans l’espace en faisant valoir que : «Pour de nombreux lecteurs, la bibliothèque est avant tout un lieu, qui s’incarne dans leur vécu quotidien. D’où la nécessité d’envisager également la valorisation de ces ressources depuis l’espace physique de la bibliothèque.»

  8. Pontivy Media Library / Opus 5 architectes. Une nouvelle bibliothèque en France qui crée un pont entre la ville et la nature par le biais d’un bâtiment simple, pur, lumineux, accueillant.

  9. Ideasbox, le design au service de la médiation en situation d’urgence! Silvère Mercier sur Bibliobession présente et commente le projet des Ideas Box supporté par Bibliothèques Sans Frontières, le créateur Philippe Starck et l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR). Cette démarche vise à «développer un dispositif innovant d’accès à l’information, l’éducation et la culture pour les personnes frappées par des crises humanitaires.» D’autres d’informations sur les Ideas Box sont disponibles ici.

Pour aller plus loin :

| Photo : L’espace SODA pour les ados à la bibliothèque Georgette Lepage de Brossard, source : Marie D. Martel, d’autres images sont disponibles ici |

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mar - 2014 04

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  1. Bibliothèque et Libraries By Design : 82e Congrès annuel de l’ABQLA (2014). Réservez la date : 8 mai 2014. Les inscriptions sont possibles dès le 21 février. L’événement a lieu au Centre de Conférence Gelber à Montréal. Au programme, les programmateurs de la célèbre bibliothèque de Delft au Pays-Bas. Le mot-dièse Twitter du congrès est #abqla14

  2. La Bibliothèque Laure-Conan récompensée. Le Congrès des milieux documentaires du Québec a décerné l’automne dernier le prix Architecture 2013 de bibliothèques et de centre d’archives du Québec à la bibliothèque Laure-Conan de La Malbaie. Ce projet a été conçu par le consortium formé par Bisson associés architectes, ACDF et Normand Desgagnés architecte en 2011.

  3. Canada: Halifax’s New Central Library Earns Praise, Makes CNN’s Top-10 List of Eye-Popping New Buildings of 2014. La nouvelle bibliothèque centrale de Halifax qui ouvrira ses portes en 2014 fait partie du palmarès des 10 projets à surveiller dans le monde de l’architecture cette année, selon CNN.

  4. Une bibliothèque qui a tout d’une librairie aux Pays-Bas. La bibliothèque de la ville d’Almere aux Pays-Bas a été réalisé sur le modèle d’une librairie : marchandisation, effet boutique, classement par thématiques, mise en valeur frontale des documents, rayonnage organique, matériaux et couleurs attrayantes. On peut voir d’autres images sur le site des architectes qui ont créé le concept.

  5. Model Program for Public Libraries. Le programme de modélisation pour les bibliothèques publiques offre un catalogue et des outils pour communiquer les nouvelles connaissances et les meilleures pratiques ainsi que pour aider ceux qui réalisent le programme d’une nouvelle bibliothèque à conceptualiser les relations entre les espaces et les fonctions tout en les inspirant. Ce projet a été lancé et financé par l’Agence danoise pour la culture et Realdania.

  6. Make. Play. Learn. Connect. Share. Digital Innovation Hubs. À la bibliothèque publique de Toronto, des technologies et de la formation sont offertes dans des nouveaux espaces de travail et d’apprentissage numérique: ateliers de design et d’impression 3D, offre de postes de travail pour l’édition audio / vidéo, la numérisation 3D, la conversion vidéo analogique, la conception, le codage et la programmation web/graphique/3D, le prêt de Chromebooks, iPads, MacBooks, Microsoft Surface, Samsung Galaxy Note, caméras numériques HD, outils de production audio et vidéo, Arduinos ou Raspberry Pis.

  7. New Report from CLIR: “Participatory Design in Academic Libraries: New Reports and Findings”. Ce rapport examine la façon dont le design participatif a amélioré la compréhension des usages des étudiants et des professeurs, et comment ces résultats ont servi à améliorer les technologies dans la bibliothèque, l’espace et les services.



Pour aller plus loin :

| Photo : Rayonnages – De nieuwe bibliotheek, Almere, Pays-Bas, source : Flickr, Galerie de Milieux_documentaires |

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  1. Inauguration de la bibliothèque Marc-Favreau à Montréal.  La nouvelle bibliothèque Marc-Favreau, ainsi désignée en hommage au comédien du personnage de Sol, a été inaugurée le 5 décembre 2013 dans l’arrondissement de Rosemont-La Petite Patrie, à Montréal. On peut y parler, manger, téléphoner ou boire un café sur les lieux. Au terme d’un concours d’architecture, c’est l’équipe lauréate formée de Dan Hanganu architectes, Nicolet Chartrand, Knol ing. ainsi que CBA experts-conseils qui a été retenue pour réaliser le projet.

  2. Bibliothèque Monique-Corriveau: du culte à la culture. La nouvelle bibliothèque Monique-Corriveau a ouvert ses portes Selon Martin Dubois, chargé de cours à l’École d’architecture de l’Université Laval : «Les architectes responsables de la conversion de l’immeuble, Dan Hanganu et la firme Côté, Leahy, Cardas, ont su tirer parti des qualités spatiales et des effets de lumière qu’offrait l’ancienne église pour insuffler une belle personnalité à cette bibliothèque du 21e siècle.

  3. Inauguration de SODA à la Bibliothèque de Brossard. La Ville de Brossard a inauguré le 29 janvier l’espace SODA (anagramme du mot ados, aménagé au sous-sol de la Bibliothèque Georgette-Lepage et destiné aux jeunes âgés de 12 et 17 ans. Dans cet espace technologique et multifonctionnel, réalisé au coût de 240 000 $, on trouve des jeux vidéo et de société, des bandes dessinées, des magazines, des projections de films, des dômes d’écoute musicale, des ateliers, des conférences, et on peut profiter de l’encadrement de bénévoles supervisés par une enseignante pour l’aide aux devoirs.

  4. Le tableau sommaire des statistiques générales des bibliothèques publiques du Québec pour 2012 (compilé le 14 janvier 2014) a été mis en ligne dans la section Statistiques d’ici et d’ailleurs. Par rapport à 2011, on observe une hausse de près de 50% des visites virtuelles, une hausse de 13% des dépenses d’acquisition de documents électroniques (% du budget d’acquisition), une hausse du prêts entre bibliothèques (emprunts) par 1 000 habitants de 13 %.

  5. TOP 10 libraries of 2013. Le magazine designboom présente un palmarès des 10 plus beaux projets de bibliothèques en 2013. Cette sélection comprend un large éventail de projets, avec des œuvres de bureaux de renom qui côtoient des jeunes architectes émergents.

  6. Makerspaces in libraries. Une enquête révèle l’essor, dans les bibliothèques, des laboratoires de fabrication (makerspaces) qui offrent l’impression 3D, l’enregistrement de musique numérique, la pratique des arts ou de l’artisanat. Selon l’enquête, 41% des répondants disposent actuellement de makerspaces dans leurs bibliothèques (ou proposent des activités de fabrication par le biais de leurs bibliothèques) et 36% des répondants ont l’intention de démarrer ce type d’espaces dans un proche avenir.

Pour aller plus loin :

| Photo : Visite architecturale de la bibliothèque Marc-Favreau, août 2013 par Marie D. Martel |

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